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Résumé :

Les horloges circadiennes omniprésentes, des archées aux mammifères, permettent aux organismes d'anticiper et de faire face aux changements environnementaux périodiques, qui peuvent être anticipés à l'aide d'un oscillateur génétique interne. La drosophile (Drosophila melanogaster) a permis de découvrir le réseau génétique sous-jacent et le réseau neuronal qui régit les rythmes quotidiens de la physiologie et du comportement chez tous les animaux, ce qui a été récompensé par le prix Nobel de médecine en 2017. Le cerveau de la drosophile contient des ensembles distincts d'oscillateurs circadiens responsables de la génération des épisodes d'activité locomotrice du matin et du soir, qui donnent lieu au schéma bimodal repos-activité dans des conditions de laboratoire. Je montrerai comment ce réseau d'oscillateurs couplés se réorganise pour générer de la flexibilité dans le comportement de veille-sommeil câblé lorsqu'il rencontre des conditions lumineuses qui varient sur des échelles de temps diurnes et annuelles. Nos résultats impliquent que la neuromodulation peptidique est la clé pour changer dynamiquement la configuration du réseau vers des états distincts afin d'adapter la sortie comportementale de l'horloge à des conditions environnementales variables.