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Dans ce dossier

La lutte biologique par augmentation fait appel à l’emploi d’auxiliaires, le plus souvent des arthropodes prédateurs et/ou des parasitoïdes, contre des ravageurs des cultures. Dans de tels cas, la démarche de Recherche et Développement passe le plus souvent par une série d’étapes ; notamment : (i) l’identification précise de l’espèce, (ii) la prise en compte et l’exploitation d’une éventuelle variabilité intra-spécifique, (iii) l’évaluation de ses performances en laboratoire puis au champ et (iv) l’intégration de son usage dans des stratégies plus globales.

Dans les années 70-80, les équipes de l’INRA identifiaient Trichogramma brassicae, un auxiliaire de lutte biologique permettant de lutter efficacement contre un ravageur important, la pyrale du maïs. Depuis, les recherches se sont poursuivies dans de nombreux domaines tels que la biodiversité, la systématique, la physiologie ou le comportement de ces parasitoïdes. Récemment, l’Institut Sophia Agrobiotech et la société Bioline AgroSciences ont revisité la thématique « T. brassicae contre la pyrale du maïs » de façon à améliorer encore l’efficacité de cette solution de lutte biologique.

Bâtiment Entomopolis

Combattre le vivant avec l’aide du vivant requiert une attention particulière, notamment pour contenir les insectes ravageurs et leurs auxiliaires dans les laboratoires d’étude. Des lieux de bioconfinement, tels que le bâtiment Entomopolis, sont indispensables pour permettre les expérimentations en lutte biologique.

Film - Biodiversité

Connaitre et identifier les arthropodes présents dans les cultures est important pour anticiper les pullulations de ravageurs, mais également bénéficier de l’aide des insectes auxiliaires de lutte biologique, qui mangent ou parasitent les espèces nuisibles.