Les plantes pour une agriculture durable et régénératrice

«Les plantes pour une agriculture durable et régénératrice : moduler l'interaction entre le cycle cellulaire, le métabolisme végétal et les signaux environnementaux»

12 septembre 2025

11h00 - Salle A010

Dans le cadre de l'animation scientifique de l'ISA, l'équipe IPIE a invité Adriana S. Hemerly, professeure à l'UFRJ (Universidade Federal do Rio de Janeiro) et coordinatrice du projet collaboratif CAPES-COFECUB, à donner un séminaire. Le séminaire aura lieu dans la salle A010 le vendredi 12 septembre à 11h00.

Résumé :

"L'une des principales façons dont les plantes réagissent et tentent de s'adapter aux stimuli environnementaux consiste à moduler leur croissance. Les associations qui se produisent entre des cultures économiquement importantes et des bactéries diazotrophes associatives et endophytes ont suscité un vif intérêt pour leur utilisation dans l'agriculture, compte tenu de leurs effets positifs sur la modulation de l'architecture racinaire, la promotion de la croissance des plantes, ainsi que l'augmentation de la tolérance aux stress biotiques et abiotiques. Il a été démontré que les bio-inoculants de bactéries diazotrophes associatives et endophytes donnaient des résultats positifs sur les rendements des cultures, qui dépendent du génotype des plantes et des conditions du sol. À l'aide d'approches transcriptomiques et d'analyses fonctionnelles, notre groupe a étudié les gènes de la canne à sucre et du maïs impliqués dans l'établissement d'un type d'association bénéfique avec des bactéries endophytes fixatrices d'azote, dans le but de contribuer au développement de cultivars plus réactifs aux inoculants de diazotrophes bénéfiques. Les données Illumina RNAseq ont fourni une vue d'ensemble des profils d'expression de la canne à sucre et du maïs dans les racines et les pousses, qui sont contrôlés par l'azote, l'eau et les bactéries endophytes fixatrices d'azote lors d'une association réussie.  Les analyses fonctionnelles des gènes végétaux sont d'abord validées chez   A. thaliana, puis suivies d'une modulation de l'expression génétique chez le maïs et la canne à sucre. Dans l'ensemble, les données suggèrent que plusieurs des contrôles génétiques et profils d'expression pourraient éventuellement être utilisés comme outils pour optimiser la croissance des plantes et leur réponse aux bio-inoculants, offrant ainsi une alternative durable à l'utilisation d'engrais chimiques, avec des impacts économiques et environnementaux positifs sur l'agriculture."

Contact: animisa@inrae.fr