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Ecotoxicologie, écologie chimique et lutte biologique par acclimatation

Passionné par les problématiques environnementales, je me suis engagé dans l’étude des environnements anthropisés, et plus particulièrement des territoires agricoles. L’agriculture est une activité économique de première importance en France, et elle fait aujourd’hui face à des défis majeurs pour concilier durabilité, productivité et santé des consommateurs. Après une formation initiale en écotoxicologie, j’ai eu l’opportunité d’étudier l’écologie chimique de divers ravageurs dans le but de trouver des méthodes alternatives de régulation. Actuellement, je travaille comme ingénieur de recherche sur le projet AID_DS : « Approche intégrée et durable de la gestion de Drosophila suzukii pour cerise », qui vise à introduire le parasitoïde Ganaspis cf. brasiliensis (souche G1) afin de réguler le ravageur Drosophila suzukii et de suivre son implantation à l’aide de suivis pré- et post-introduction. Mes missions pour ce projet sont multiples, l’objectif principal étant de participer activement au pilotage et à la mise en œuvre de cette opération de lutte biologique, en collaboration étroite avec les personnes impliquées au laboratoire et sur le terrain.

Formation

   2014 – 2016 :  Master, Université de Lorraine (Metz)

   2016 – 2019 :  Doctorat, Université d’Avignon (IMBE - BES) et INRAE (PSH) (Avignon)

   2019 – 2020 : ATER Université d’Avignon (IMBE-BES) (Avignon)

   2021 : CDD IE, INRAE – GAFL projet LEVEAB (Avignon)

   2021 – 2023 : CDD IE, INRAE – PSH projet SerVir (Avignon)

   2024 – 2026: CDD IR, INRAE - ISA projet AID_DS (Sophia Antipolis)

Après ma formation, j’ai entrepris une thèse portant sur l’acquisition d’une tolérance aux insecticides dans les vergers de pommiers et ses conséquences chez une espèce auxiliaire, le forficule (Forficula auricularia L.). Cette thèse, menée à l’Université d’Avignon sous la direction de M. Rault (IMBE, équipe BES) et de M. Siegwart (INRAE, unité PSH), s’inscrivait dans le cadre du projet I-ResPect, soutenu par Tersys et la fondation Rovaltain. L’objectif de ce projet de recherche était de comprendre les mécanismes permettant le maintien et la prolifération d’un auxiliaire dans ces écosystèmes fortement perturbés, ainsi que les conséquences sur les réserves énergétiques et la dynamique de ces populations.

Par la suite, j’ai mené des recherches à l’INRAE, unité GAFL, dans le cadre du projet Casdar / Leveab. L’objectif était de rechercher des kairomones pour le piégeage massif d’Eurytoma amygdali, principal ravageur de l’amandier, afin de favoriser le développement de la filière biologique en France et en Europe. Dans la continuité de ce projet, j’ai également effectué des recherches à l’INRAE-PSH dans le cadre du projet SerVir, visant à identifier des solutions opérationnelles pour la régulation du vecteur Myzus persicae suite au retrait des néonicotinoïdes en culture de betteraves sucrières.